Amsterdam: La dernière Foncedée

Les Chroniques de la Chronic

Saturday, April 29, 2006

Amsterdam: La dernière Foncedée (épisode 8)


L’ophtalmologiste m’envoie acheter ma première paire de lunettes et je me sens un peu comme Peter Pan qui une fois adulte porte des lunettes et travaille dur pour sa famille mais au plus profond de lui-même veut rester enfant toute sa vie.

La période des fêtes est dure pour ne pas résister à la tentation et je me suis donc accordé de fumer le soir de noël et le soir du nouvel an. Il y aura bien trop à manger sur la table pour ne pas se creuser l’estomac auparavant. Cependant, en me remémorant les années précédentes et les 31 décembres où nous luttons tous pour ne pas nous endormir avant minuit tellement nous avons fumé. Je me rappelle l’année dernière. Tout avait pourtant si bien commencé. Nous nous étions tous rencontré et nous avons bien commencé a boire dès 18h00 et vers 22H00 je somnolais déjà dans le fond du salon. La tête en arrière, la bouche grande ouverte, le cou tordu et un fin de joint à la main, je ne sais plus ce qui se passe.

On me réveille. Je pense qu’il est minuit et que je dois bien souhaiter le nouvel an à tout le monde avant de me rendormir. Les têtes qui rigolent et me fixent des yeux font trop de bruit a mon humble goût et j’essaye tant bien que mal de me remttre en position assise afin de faire semblant d’avoir de l’énergie assez longtemps pour qu’ils y croient. Une fois qu’ils me verront réveillé ils iront chercher une autre victime des nombreux pètes fumés dans la soirée. Une fois la victime repérée ils iront la réveiller avec un verre de champagne à la bouche et je pourrai me rendormir rapidement. Seulement voilà il est 23h00 et je dois tenir au moins une heure maintenant que je suis réveillé car si je me rendors je ne me réveillerai pas une deuxième fois. Je trouve alors la solution parfaite aà mon problème. Vu que tout le monde est soit complètement bourré, soit complètement fracassé ils diront oui à n’importe quelle proposition débile que je pourrais sortir. Je propose donc de se souhaiter bonne année à 23h00. Nous avons trinqué nos verres, nous nous sommes fait la bise et à 23h15 je dormais profondément. Je ne sais pas combien d’année de malheur cela m’a apporté mais je me suis promis de ne jamais plus m’endormir avant minuit la veille du nouvel an.

Nous avons prévu de ne garder assez à fumer que pour les deux fêtes de fin d’année, mais le diner du réveillon de noël était si bon qu’il a fallu fumer plus que prévu afin de ne rien laisser sur la table.

Quand le réveillon du nouvel an arrive il nous reste a peu près deux petits joints. Comme nous pensons toujours comme des gros fumeurs nous avons toujours peur qu’il n’y ait pas assez de bouffe pour tout le monde alors que nous avons prévu pour un régiment. Nous demandons donc à tout le monde de ramener un petit quelque chose, pensant inconsciemment que la contribution de l’un d’entre eux sera un peu à fumer.

Eh ben non ! Les premiers invités arrivent, un peu plus tard que prévu mais nous commençons très vite à déguster notre mousseux qui se vide très rapidement. Le pète d’accueil se consume et les petits fours deviennent bien tentants. Les premiers éclats de rire retentissent et la fumée de cigarette engouffre la pièce étroite dans laquelle neuf personnes enchainent cigarette après cigarettes. La musique se fait de plus en plus présente et l’effet du mélange champagne et pétard commence à se faire sentir.

Des verres se tendent afin de se faire resservir et de longs regards sont échangés chaque fois que la sonnerie retentit et qu’il faut se lever. Lorsque nous somme au complet nous nous apercevons qu’aucun d’entre nous n’a pensé à se réapprovisionner en fumette avant ce réveillon. Horreur !

Après les blinis au saumon, les petits fours de chez Picard, les tartines de rillette et de foie gras, et les verres de champagnes il est temps de fumer ce dernier joint afin de pouvoir continuer à avoir un petit peu faim.

Nous dévorons la dinde et nous ralentissons l’allure lorsque le fromage et les dessert arrivent mais nous arrivons avec peine à goûter un peu à tout. Une fois les estomacs remplis, la fatigue arrive et le sommeil s’installe. Je me rappelle alors qu’il nous reste plein de bières a 8% et que ce serait con de ne pas les boire ensemble ce soir.

Nous entamons donc un de nos jeux préféré : I’ve never (je n’ai jamais). Chacun son tour quelqu’un dit quelque chose qu’il n’a jamais fait en essayant d’être honnête et tous ceux qui l’ont déjà fait doivent boire une gorgée de la boisson de leur choix (dans le cas présent : la bière dégueulasse). C’est un jeu génial car il incite ) la consommation intense et rapide tout en laissant l’occasion de se connaître un peu plus.

Les révélations s’enchaînent, les canettes se vident, les vannes se suivent, et l’effet de l’alcool prend petit à petit le dessus sur l’effet des pétard du début de soirée. Entre ceux qui dansent, ceux qui vomissent, ceux qui se font dessiner des conneries au marqueur indélébile sur le front tout le monde participe comme il peut et ne laisse aucun répits aux autres. La fête se prolonge jusqu’à 8h30 du matin avec le bide bien rempli, le cerveau bien ruiné, une salle à manger qui pue et des souvenirs inoubliables.


Pendant les jours qui ont suivi ce réveillon j’essayais de me remémorer comment tout cela avait commencé. Il y a plusieurs étapes dans la vie d’un fumeur. Les étapes : être contre, essayer, fumer, rouler, acheter, dealer. Il est très rare qu’un fumeur même régulier, n’ai pas traversé une phase ‘anti-drogue’ à son jeune âge. Nous avons tous eu les discours de nos parents, des professeurs à l’école et des médias qui nous répètent sans cesse à quel point toutes les drogues sont mauvaises. Et nous, on est jeune et con, et on répète tout ce qu’on nous dit sans trop y penser. « c’est pas bien ! », ou « tu devrais pas » sont les mots que nous répétons quand nous voyons quelqu’un fumer. Heureusement beaucoup de gens restent dans cette phase tout leur vie. Et d’autres se disent que ce serait con de mourir stupide et décident d’essayer…Juste une fois. Pour voir.

Un jour on surprend tous nos potes fumeurs en demandant timidement si il serait possible de tirer sur le pète…une fois…juste pour voir. L’assemblée de fumeurs lance alors un crie de joie et tend le pète vers le puceau des poumons. Les premier toussotements et les premiers rires moqueurs retentissent. On rigole, on se sent bien, tout prend une différente dimension et on est souvent satisfait d’avoir essayé une fois…pour voir.

Mais rares sont ceux qui ont essayé et qui n’ont pas aimé. Seul un pourcentage très faible essaye et se contente de cela. Beaucoup aiment retrouver ce plaisir du premier joint, ces instants innocents où tous les problèmes de la vie quotidienne disparaissent. On aime la sensation relaxante de la fumée et on apprécie ces instants passagers où peu de choses nous affectent.

On s’installe plus souvent autour des cercles de fumeurs, on traine plus souvent avec des gens qui fument souvent et on attend impatiemment de repartir dans l’état d’euphorie qui accompagne la fumette. Alors un jour, quand on en a marre d’attendre, ou qu’on se sent coupable de fumer autant et de ne jamais payer, on cherche un contact.

On demande timidement mais sereinement à nos amis fumeurs où il serait possible de se procurer de quoi fumer et comment ne pas se faire rouler. On demande les prix et on essaye de trouver le meilleur plan. La décision est dure car une fois le dealer choisi il devient dur de s’en débarrasser de notre vie. On s’étonne de sortir autant d’agent de la banque d’un coup pour un truc qui va nous ruiner la tête mais on rentre notre code à une rapidité hors du commun tellement l’anticipation du premier achat est excitante.

On commence à fumer plus souvent et on a pas peur d’arriver à la fin de notre stock car on a maintenant un contact fiable qui puisse nous réapprovisionner quand il le faut. On fume un peu plus et on teste nos propres limites en essayant de deviner quelle est le montant maximum de beu fumable en un soir. La consommation s’accentue, les soirées DVD se multiplient et les paquets de cigarettes déchirés deviennent suspicieux.

On s’aperçoit parfois que fumer autant devient très cher. L’herbe étant déjà un produit de luxe, il faut rajouter l’argent pour les petits creux, pour les feuilles à rouler, pour les cigarettes et pour les frais médicaux qui accompagnent les mauvais trips. On commence alors à acheter en grande quantité afin d’économiser quelques dollars mais on augmente aussi notre consommation parce que la quantité de beu disponible est accrue. On commence alors à en vendre un petit peu afin de pouvoir continuer à dépenser autant dans de l’herbe séchée et on se demande si c’est vraiment une bonne idée. Plus tard on comprend toujours d’une manière ou d’une autre qu’il est préférable de ne pas passer cette dernière étape et de laisser ce noble métier à ceux qui en ont l’habitude.



Je tenais cette semaine à partager avec tous mes lecteurs quelque chose qui m’a fait exploser de rire. Je vous présente en exclusivité les mots clés tapés sur google par certains des lecteurs qui sont tombé sur ce site par hasard et je dois admettre que google a bien compris qui était mon publique.

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